Cet expandeur Roland SC-50 complète la famille Sound Canvas avec une entrée de gamme de grande qualité.
Cet appareil reprend l'aspect et l'ergonomie de la série SC. Multitimbral 16 canaux (dont deux pouvant servir à des parties rythmiques) et polyphonique 28 voix, il permet de donner libre court à l'imagination grâce aux 226 sonorités instrumentales et aux 9 ensembles de rythmes que recèle ce demi-rack. Les sons, dans la pure tradition Roland, sont organisés selon la norme General MIDI et couvrent ainsi les 128 numéros de programme. Pour accéder aux autres sonorités, il faudra, soit passer en mode Variation, soit utiliser les messages de sélection de banque et de changement de programme à partir d'un appareil MIDI externe.
La qualité sonore est au rendez-vous, les nouveaux convertisseurs 18 bits y sont sûrement pour quelque chose ! Des pianos agréables côtoient des basses nettes et profondes (ah, la slap !), ainsi qu'un jeu de guitare particulièrement réussi aussi bien en mute, nylon qu'en distorsion. La faiblesse viendrait peut être du côté des cordes et de certains cuivres, mais un large éventail sonore permet de trouver son bonheur et la section vents, de par sa qualité, fait vite oublier ce léger désagrément.
Conclusion
De plus, lorsqu'on passe en revue les autres caractéristiques, on ne peut qu'être séduit. Jugez plutôt : compatible GM et GS, réverbe et chorus réglables pour chaque partie, entrée audio permettant de connecter un appareil externe dont les signaux seront dirigés vers la sortie du SC-50. Ajoutez à ces spécifications la possibilité de relier directement le Sound Canvas à un ordinateur Apple Macintosh ou compatible PC à l'aide d'un seul câble et d'éviter ainsi l'utilisation d'une interface MIDI externe.
Cependant, contrairement à d'autres modèles, le SC-50 ne possède pas de télécommande. Pour un prix de 609 €, le SC-50 sera le compagnon idéal des amoureux de la séquence et de ceux qui se trouvent à l'étroit avec peu de canaux et/ou de sons.
Test réalisé en octobre 1994 par Ludovic Gombert (Keyboards magazine n°81)