Centré autour du séquenceur Cubase, l'environnement multitâche M-ROS est une véritable station de travail logicielle configurable. Entendez par là que, sur un ou plusieurs ordinateurs, vous pourrez simultanément faire tourner vos séquences, éditer vos sons et échantillons, automatiser votre console, vous synchroniser SMPTE, etc. Quand l'outil fait place à la musique...
Décidément, il semblerait que l'Allemagne tienne le haut du pavé en matière de logiciels de séquences et d'environnements multitâches. C'est en 1983, à l'aube naissante et blêmissante du MIDI, que Charlie Steinberg et Manfred Rurup fondèrent la société Steinberg Research. Ils firent leurs premières armes sur Commodore 64, avec le développement du DX Saver (éditeur pour DX7) et du Multi-Track (séquenceur). Après quelques années de bons et loyaux services, le Commodore en question rendit la RAM, et fut supplanté par un certain Atari.
La suite, c'est évidemment le Pro 24 : l'un des événements majeurs dans l'histoire de la séquence dont il est de loin le best-seller. En juin 1989, avant même qu'il ne soit commercialisé, Alain Mangenot vous présentait une version Beta-Test de son digne successeur : Cubit rebaptisé par la suite Cubase (qu'il est délicat de choisir un prénom pour son dernier bébé !). Mais qu'à cela ne tienne, ils réitèrent avec une légère modification orthographique (Cubeat), pour désigner un miniCubase. Avis aux amateurs.
L'écho du feedback
Dans sa version actuelle (la 1.51 pour être exact), Cubase réunit six années d'expérience d'une équipe de développeurs ayant participé à l'élaboration de toutes les générations de séquenceurs. Qui plus est, on retrouve aussi, et surtout, le fameux feedback utilisateur.
Inlassablement, les distributeurs des produits Steinberg ont scrupuleusement noté les suggestions de leurs clients, pour les retransmettre directement en Allemagne. C'est en partie ce qui explique l'ergonomie et l'exhaustivité de Cubase. Avec Steinberg, tout le monde fait partie de l'équipe de développement. Pendant ce temps, de l'autre côté du Rhin, ces messieurs ne se reposent pas sur leurs lauriers. Ils mettent une touche finale à la version 2.0, que nous ne manquerons pas de vous présenter dans un prochain numéro. Mais tout d'abord, ladies and gentlemen : M-ROS !
Le multitâche façon Steinberg
M-ROS version 2.02, pour « MIDI Realtime Operating System » est un système d'exploitation, permettant de faire tourner simultanément et en temps réel, un ensemble d'applications logicielles MIDI compatibles M-ROS, pour un maximum de 10 (prévoir en moyenne 1 méga de mémoire par application). Qui plus est, cet environnement n'est pas limité à une seule machine physique : MROS gère la connexion de plusieurs ST pour un travail en réseau (le Mac est accepté depuis peu, Cubase venant tout juste d'y être porté).
Dans un tel réseau, les échanges inter-micros s'effectuent via MIDI par des messages Sysex, d'une manière totalement transparente pour l'utilisateur. Au fait, à l'attention des pointilleux de la résolution, celle de M-ROS (deux fois supérieures à celle de Cubase), est de 384 à la noire. Un travail d'orfèvre.
Une configuration mu/ti-ordinateurs avec synchro SMPTE et magnéto Fostex RB :
toutes les fonctions M-ROS obéissent au pavé numérique.
La vie en M-ROS
Imaginons qu'en plus de Cubase, vous ayez besoin d'accéder à un éditeur de sons de la série Synthworks. Vous devrez alors configurer M-ROS, puis charger vos deux logiciels en mémoire pour passer de l'un à l'autre par un simple appui sur une combinaison de touches. Cette fonctionnalité porte le terme générique de switcher d'applications. Elle marche même avec des logiciels non compatibles M-ROS. Mais le véritable intérêt de M-ROS, outre de faire résider plusieurs programmes en mémoire et de basculer de l'un à l'autre, c'est leur interaction avec Cubase. Vous pourrez :
- Travailler sur un logiciel X (l'éditeur dans notre exemple), pendant que Cubase continue tranquillement à faire tourner la séquence en tâche de fond. Pour essayer différents sons ou en éditer un, tout en écoutant cette séquence.
- Télécommander les principales fonctions de Cubase, sans quitter ce logiciel X : arrêter la séquence, la redémarrer, se positionner à un endroit précis, etc.
- Echanger des données MIDI en temps réel entre ces logiciels. Cette dernière fonctionnalité nécessitant quelques précisions supplémentaires. Le patch des entrées/sorties MIDI entre les différentes applications (patch interne à l'ordinateur), est géré par M-ROS. Ainsi, en redirigeant la sortie MIDI de l'éditeur X vers l'entrée Cubase, toutes les modifications d'édition transmises via MIDI (réglage d'une enveloppe en temps réel, sélection d'un son...), seront enregistrées en temps réel sur une piste du séquenceur. Qui regrettait de ne plus pouvoir faire évoluer un son, comme sur les bons vieux synthés analogiques ?
Pour finir, M-ROS autorise aussi l'envoi d'un message de changement de programme à chaque sélection d'application. L'utilité première étant de commander un patch MIDI. Après ces présentations d'usage, on enchaîne sans répit avec un rappel des grands titres de l'actualité Cubase.
Cubase : au cœur du système
Cubase est un séquenceur 64 pistes de la toute dernière génération. Il est impossible d'en faire le banc d'essai complet en si peu d'espace, le but de cet article étant avant tout de vous sensibiliser à l'environnement multitâche Steinberg. Il va donc falloir élaguer.
Mais, à quelques détails près, dites-vous bien que tout ce que vous attendez d'un séquenceur (et même plus) existe sur Cubase. Y compris l'édition de partitions si vous patientez jusqu'à l'imminente sortie de la version 2.0. Ce qui m'amène à brosser un rapide tableau du logiciel, pour m’appesantir ensuite sur deux de ses fonctionnalités avancées, prises au hasard, histoire de vous démontrer sa puissance.
L'ergonomie à son apogée
Cubase est un multitâche dans le multitâche, et dans 99 % des cas, il n'est pas nécessaire d'arrêter une séquence pour aller faire autre chose (éditer des notes et des structures, sauvegarder sur disquette... ). Dans la série multi, il est aussi multifenêtre jusqu'à concurrence de sept. N'hésitez donc pas à travailler simultanément sur des arrangements différents, à l'aide de plusieurs grilles d'édition, etc. La diversité de ces grilles d'édition devraient satisfaire les exigences de chacun : Grid-Edit (Pro 24 amélioré), Score-Edit (partition), Key-Edit (genre de piano-roll, comme sur les orgues de barbarie), Drum-Edit (mapping, noms d'instruments), et pour les amateurs de sensations fortes, le Logical-Edit. Dans la mesure du possible, l'ergonomie est la même dans tous les écrans : clics de souris, options d'édition, etc. C'est du genre intuitif, et on peut presque se passer du manuel.
Quantifier sans se lasser
L'un des points forts de Cubase, c'est de tolérer le droit à l'erreur. Si vous vous plantez dans une manipulation, il est presque toujours possible de revenir en arrière par simple pression de la touche Undo. Par extension, toutes les versions non quantifiées de vos enregistrements sont sauvegardées sur disquette. Ainsi, une heure, un jour, ou un an plus tard, le feeling perdu par excès de quantification peut être retrouvé. Et après tout, si vous êtes des adeptes de la musique au carré, la fonction Freeze Quantize supprime cette fameuse sauvegarde, en rendant la quantification irréversible (à utiliser aussi pour gagner de la mémoire vive ou de l'espace disque).
Les ennemis jurés de la quantification vont sans doute réviser leur position tellement son paramétrage est puissant. En dehors de tout ce que l'on trouve un peu partout, les fonctions Match Quantize et Groove Quantize permettent respectivement de quantifier une séquence par rapport à une autre non quantifiée, ou par rapport à un modèle créé de toutes pièces. Qui dit mieux ?
Dynamic MIDI Manager
Le Dynamic MIDI Manager est le fer de lance de la version 1.5. C'est un écran entièrement graphique constitué d'un maximum de 128 objets destinés à contrôler en temps réel des paramètres MIDI (potentiomètres linéaires et rotatifs, interrupteurs, etc.). L'ensemble de ces objets (sauvegardable sur disquette), porte le nom de MIDI Manager Map. Un certain nombre de ces configurations est livré avec Cubase pour l'édition d'une bonne dizaine de synthétiseurs et autres appareils MIDI (DMP7... ).
Mais libre à vous de les programmer, puisque chaque objet est éditable, et capable d'envoyer n'importe quel message MIDI, du simple contrôleur à de complexes Sysex. Conclusion, le Dynamic MIDI Manager est une sorte d'éditeur MIDI universel et programmable, dont les modifications apportées en temps réel sont, de plus enregistrables sur une piste du séquenceur. Mais ce n'est là qu'une des facettes de la version 1.5, qui comporte une trentaine de nouvelles fonctionnalités.
Un exemple de multifenêtrage Score-Edit/Key-Edit avec rafraÎchissement simultané des éditions entre les deux grilles :
les notes en noir sont celles sélectionnées.
Satellite sur orbite
Mon premier est un accessoire indispensable développé par le génial Philippe Gauthier, mon second est distribué gracieusement avec Cubase, mon troisième tourne avec (presque) tous les softs Atari, et mon tout se nomme Satellite. En deux mots, il s'agit d'un utilitaire de Dump évolué, compatible au format Synthworks, et intégrant des messages de Dump Request programmables (ou déjà programmés).
Sans oublier la possibilité de diriger des Sysex vers Cubase, de même que des « Drum Kit » (transfert d'un mapping de batterie vers la grille d'édition correspondante). On y trouve aussi une abondance de faders programmables (un peu comme dans le MIDI Manager), et d'autres prêts à l'emploi pour éditer les paramètres clés d'une dizaine de synthés.
Mais son principal atout, c'est de mémoriser en liaison avec chaque song de Cubase, et d'envoyer automatiquement à toutes vos machines, l'ensemble des sons utilisés pour un titre. Une sorte de total recall...
Les périphériques Steinberg
C'est carrément l'élevage de ports industriels. Entre la multiplicité des entrées et sorties MIDI (pour ne pas saturer les lignes), SMPTE, trigger, et ports multi-clés, les SMP24, Timelock, et les récents MIDEX et MID EX+ viennent compléter l'environnement M-ROS. De la simple synchro avec un multipiste (Timelock/MIDEX) à la réécriture d'un Time-Code sur une vieille bande (SMP24), triggée manuellement d'un clavier ou directement d'une piste de batterie, les possibilités sont top synchro.
De plus, grâce aux drivers adéquats, Cubase gère l'interface Unitor (bel effort d'ouverture), ainsi que le remote total du magnétophone Fostex R8 via l’interface MTC1 de la même marque, et le protocole MTC Cueing (télécommande du défilement, du punch-in /out, etc). Des périphériques qui ne craignent pas les bouchons.
Même s'il est impossible de détailler une à une toutes les facettes de l'environnement M-ROS, il est évident qu'un système multitâche comme celui-ci représente l'avenir de l'informatique musicale. Il est heureux de constater que, paradoxalement, la complexité croissante des fonctionnalités s'accompagne d'une simplification d'utilisation.
LES FONCTIONS MULTITACHES M-ROS |
Sous M-ROS, de n'importe quelle application compatible, et d'un ordinateur à un autre, vous pourrez télécommander les fonctions suivantes de Cubase : ( Enter ) : Play/Continue ( 0 ) ou ( barre d'espace ) : 1ere fois / stop 2e fois / retour au locator gauche 3e fois / retour au début de la séquence ( ( ) : rembobinage ( ) ) : embobinage ( 1 ) : aller au locator gauche ( 2 ) : aller au locator droit ( Shift ) + ( 1 ) : placer le locator gauche à la position courante de lecture ( Shift ) + ( 2 ) : placer le locator droit à la position courante de lecture ( 3 ) à ( 8 ) : se rendre aux positions préprogrammées 3 à 8 ( Shift ) + ( 3 ) à ( 8 ) : programmer les positions 3 à 8 ( 9 ) : se rendre à la position où le séquenceur s'est arrêté ( 1 ) : activation/désactivation du mode cycle entre les deux locators |
QU'EN PENSENT-ILS ?
La liste déjà conséquente des adeptes professionnels de Cubase et de M-ROS s'allonge de jour en jour. Impossible de mettre un pied dans la caverne hantée par Jean-Marc Thiébaud (au sous-sol de chez Saro), sans rencontrer un jour Kamil Rustan ou Celmar Engel, un autre Rachid Bahri ou Jacques Gardonne, et bien d'autres encore. L'occasion rêvée pour recueillir quelques avis...
Georges Augier
Ce que j'apprécie particulièrement dans M-ROS, c'est la puissance et la transparence d'utilisation. Avec Cubase, la technique des séquenceurs est arrivée à maturité. Pour moi, la création est avant tout une affaire de spontanéité, et il n'est pas question d'être freiné par des manipulations complexes et fastidieuses. Par exemple, j'utilise beaucoup les possibilités de stockage et d'édition des sons, tout en laissant tourner mes séquences. En fin de séance, il ne me reste plus qu'à prendre un « instantané » de tout mon set MIDI.
Eric Benzi
(clavier du groupe Canada)
Je travaille au minimum huit heures par jour sur Cubase, et j'ai dû réaliser près de 300 titres avec. C'est un outil que j'utilise principalement en synchro avec un magnéto 12 pistes, en conjonction avec des éditeurs et avec Satellite, pour stocker et modifier mes sons de synthés. Ensuite, j'emmène le tout en studio pour finaliser les produits maquettés, et rajouter tout ce qui n'est pas MIDI. Je me suis aussi servi de Cubase en live, notamment pour faire des batteries MIDI. J'apprécie tout particulièrement les possibilités de la fonction Human Sync, qui permet de piloter les variations de tempo en temps réel. D'autre part, Jean-Marc me donne souvent des béta-versions à tester, et je dois dire qu'au niveau des bugs, Cubase est extrêmement fiable. C'est essentiel pour un logiciel professionnel.
Jacques Cardona
Pendant très longtemps, j'ai été contre les ordinateurs par peur de perdre le feeling. C'est avec Cubase que j'ai commencé, et j'ai été extraordinairement surpris par sa facilité et sa rapidité d'utilisation. J'ai compris l’essentiel très très vite. En tant que compositeur, je ne me fais submerger à aucun moment par mon ordinateur, je suis toujours maître de ma création. Du début jusqu'à la fin, je garde ce que d'autres appellent l'émotion intacte.
Celmar Engel
Les grands plus de Cubase, ce sont, à mon avis, sa fonctionnalité et son côté instinctif. On n'a pratiquement pas besoin d'ouvrir la notice pour le faire tourner. De tous les logiciels de séquences que j'ai connu, c'est le seul sur lequel j'ai vraiment remarqué ça. Il est très moderne de conception, et tout le travail s'effectue en temps réel sans qu'il soit nécessaire d'arrêter la séquence. C'est un aspect essentiel pour ne pas perdre le feeling.
Jean-Jacques Goldman
Je n'utilise Cubase que depuis le mois d'août dernier, et c'est donc le premier album que je prépare avec. Avant, je travaillais mes maquettes sur un Teac 8 pistes, avec un synthé, un piano et une boîte à rythmes. Pour moi, Cubase est un magnétophone sophistiqué qui me facilite terriblement l'existence. Je ne suis plus obligé de refaire dix fois une prise si je me plante ; ça me permet d'essayer plusieurs tonalités, de changer rapidement une structure en partant de la même base, etc. C'est un gain de temps énorme, mais c'est aussi un outil plus précis, qui laisse moins d'ombre sur un arrangement : inévitablement, il y avait avant des parties trop rapides à jouer pour moi que je ne découvrais qu'en studio. Désormais, je vois immédiatement ce que ça donne. Cubase me permet de poser des idées dans un langage clair. C'est une sorte de conducteur sur lequel on travaille le définitif en studio, mais que l'on efface après. Selon les cas, les différentes parties sont jouées par des musiciens, ou reprogrammées par des gens qui se servent d'un séquenceur d'une manière beaucoup plus précise que moi.
Alain Llorca
(bassiste du groupe Gold)
L'informatique a commencé assez tard pour moi, puisqu'au départ, je composais à la guitare. Progressivement, je me suis mis au clavier, et c'est à cette époque que j'ai rencontré Jean-Marc, qui m'a tout de suite aiguillé sur le Pro 24, puis sur Cubase. Comme je débutais dans le MIDI et l'informatique musicale, j'ai eu beaucoup de mal à assimiler le Pro 24. Mais dès que Cubase est arrivé, ça a été la joie de vivre et la renaissance. C'est un logiciel très visuel et très intuitif. Depuis, je m'en sers énormément à la maison pour travailler nos maquettes, de même que Lucien Cremades, le guitariste. Pour quelqu'un comme moi qui n'est pas clavier au départ, ça me motive énormément pour trouver des arrangements, c'est un enrichissement personnel. En dehors du travail de composition, il ne faut pas perdre de vue que Gold a besoin de garder un feeling de groupe. Concrètement, pour un travail d'album ou de scène, Cubase peut nous apporter un complément au niveau des percussions par exemple, et plus généralement pour tout ce que l'on ne peut pas jouer « live ».
Serge Perathoner
En dehors de tout ce qu'on pourrait dire de général sur Cubase, c'est un logiciel qui possède un tas de fonctions peut-être moins utilisées, mais très pratiques. Pour ne prendre qu'un exemple, le MIDI processor est un outil excessivement flexible. Il remplace avantageusement un délai, mais avec toutes les facilités MIDI comme la variation de vélocité et de transposition à chaque répétition, l'écho sur un canal différent et donc sur un son différent, etc. Le plus impressionnant, c'est de pouvoir l'enregistrer en le déclenchant aussi bien d'après une source connectée en MIDI-IN, que d'après une piste en lecture. J'apprécie aussi beaucoup la sauvegarde des enregistrements non quantifiés, l'accessoire Satellite, la facilité de travail en post-production, etc.
LES LOGICIELS COMPATIBLES M-ROS | |||
Logiciel | Type | Version | Date |
Cubase | Séquenceur | 1.51 | 30/01/90 |
Pro 24 III | Séquenceur | 3.02 | Imminent ! |
Avalon | Editeur d'échantillons | 1.1 | 19/01/90 |
Satellite | Dumper universel | 1.11 | 07/01/90 |
Synthworks M1 | Editeur de sons | 1.55 | 08/01/90 |
Synthworks D50 | Editeur de sons | 1.52 | 08/01/90 |
Synthworks DX | Editeur de sons | 3.01 | 08/01/90 |
Synthworks D-10 / D-20 | Editeur de sons | 1.51 | 08/01/90 |
Synthworks Proteus | Editeur de sons | 1.01 | 08/01/90 |
Synthworks K1 | Editeur de sons | 1.51 | 08/01/90 |
Synthworks SY77 | Editeur de sons | 1.00 | Imminent ! |
Mimix | Automation de console | 1.2 | |
Sur tous les softs Steinberg, vous obtiendrez la date de la version du programme en proférant l'incantation suivante : "Shift + Control + Help". |
Dossier réalisé par Christian Braut en mai 1990 (Keyboards Magazine n°33)